De l’objectif aux salles de rédaction en moins de 60 secondes : les coulisses de Getty Images
« C’était le dernier jour du championnat de patinage de vitesse qui se tenait à Amsterdam. Les conditions météorologiques avaient été jusque-là déplorables », explique Dean Mouhtaropoulos, photographe sportif pour Getty Images. « Les organisateurs avaient pris la décision d’installer une patinoire dans l’ancien stade de football de l’Ajax afin que la compétition se tienne en extérieur. On commençait tous à penser que ce n’était pas une bonne idée quand enfin, le dernier jour, la météo a commencé à s’améliorer. Cela faisait deux jours que j’attendais de photographier le champion (car nous devions saisir le moment propice pour nos clients) quand les rayons du soleil ont commencé à filtrer à travers les nuages. J’ai escaladé les grilles du stade, à l’encontre de tous les principes de sécurité, afin d’avoir la meilleure image. Je l’ai ensuite envoyée à nos éditeurs qui ont pu ajouter des mots clés et une légende, équilibrer les couleurs et l’envoyer à nos clients en moins de 60 secondes. »
Le monde entier regarde lorsqu’il s’agit d’événements sportifs majeurs. Des millions voire des milliards de personnes veulent être les témoins des événements les plus mémorables. Qu’il s’agisse d’une compétition sportive majeure ou des exploits d’Usain Bolt lors de la finale du 100 mètres, nous voulons tous voir ce qui s’est passé, et tout de suite. Cette exigence de plus en plus forte de la part du public met une pression importante sur les épaules des entreprises du secteur des médias qui se doivent de diffuser un contenu d’une qualité exceptionnelle en temps réel. Alors comment une entreprise aussi polyvalente que Getty Images s’en sort-elle ?
D’après Alex Pantling, éditeur de photos de terrain pour l’agence de communication visuelle internationale, la rapidité est cruciale lorsque l’on capture et partage des photos d’événements sportifs importants : « Lors des rencontres majeures, nous avons de très grandes équipes de photographes et d’éditeurs et nous mettons en place notre propre infrastructure informatique pour gérer la demande », explique Alex Pantling. « Nous devons examiner les clichés de tous nos photographes, ajouter des mots clés, des légendes, les retoucher, puis les envoyer à nos partenaires et clients en moins de 60 secondes. Prendre les meilleures photos exige une forte collaboration, une technologie de pointe et une touche de créativité. »
Capturer les meilleurs moments
Tout commence par une planification minutieuse avant le début de l’événement sportif. « Nous essayons d’être sur place trois heures avant que cela commence », précise Dan Mullan, photographe sportif chez Getty Images. « Il est important d’être bien placé. Nous examinons le terrain en amont et essayons de deviner où l’action va se passer pour mieux nous positionner. Ensuite, nous allons prendre des clichés de la mise en place : l’arrivée des supporters, les marchandises et l’échauffement des joueurs. »
Les photographes de Getty Images travaillent ensuite de concert pour s’assurer que rien n’est laissé au hasard. Ils communiquent constamment afin d’avoir toutes les chances de prendre les meilleurs clichés. « L’équipe crée un groupe WhatsApp avec les éditeurs du studio central et un dossier Dropbox partagé », indique Dan Mullan. « Nous restons ainsi informés et cela permet à nos éditeurs de demander des photos spécifiques. Nous faisons ensuite tout notre possible pour saisir les moments que le public attend le plus. »
Intégrer les images à nos flux
Une fois les photos prises, elles sont instantanément partagées avec l’équipe restée en studio. « Désormais, un bouton situé sur notre appareil photo permet d’envoyer automatiquement les photos. Elles sont transférées dans nos dossiers Dropbox partagés qui sont contrôlés en permanence par nos éditeurs, qui sélectionnent les meilleurs clichés », explique Dean Mullan.
Mais il ne s’agit pas seulement de prendre une photo et de l’envoyer. L’équipe doit saisir les moments les plus propices, dans le bon ordre. « Nous essayons d’être aussi rapides que possible », enchaîne Dan Mullan. « Nous devons capturer les buts, la ligne d’arrivée, les essais, les moments de joie ou les cartons rouges. Nous devons alors les envoyer dans le bon ordre afin de faciliter le processus et faire en sorte que les images puissent être publiées en moins de 60 secondes. »
« Lorsque les images nous parviennent, nous devons suivre trois étapes », explique Alex Pantling. « Tout d’abord, nous attribuons des mots clés à certaines photos par ordre d’importance. Ensuite, nous ouvrons les images dans Photoshop, équilibrons les couleurs et les rognons pour qu’elles atteignent l’étape finale. L’étape finale consiste à ajouter une légende aux images avant de les livrer et de passer aux suivantes. C’est un processus astucieux au cours duquel une image passe entre de nombreuses mains dans un délai de 60 secondes seulement ».
D’après Alex Pantling, tout repose sur la collaboration et la créativité. « Que ce soit nos photographes professionnels reconnus dans le monde entier, le directeur général, les éditeurs, les responsables informatiques ou le département des ventes, nous jouons tous un rôle clé pour que le monde entier puisse admirer ces moments uniques quasiment en direct. Et dans le monde du journalisme sportif, cette rapidité nous permet de nous distinguer de nos concurrents. »
Pour découvrir davantage de témoignages sur la façon dont Dropbox Business aide les professionnels à réaliser des projets d’exception, consultez cette section sur notre blog.