Conseils et avis d'experts — 17 mai 2017

Les entreprises du secteur des médias sont assises sur une mine d’or (mais elles ne le savent pas encore)

Quel que soit le secteur d’activité, l’un des atouts les plus précieux d’une entreprise, c’est sa propriété intellectuelle. Le secteur des médias n’échappe pas à la règle. Comme l’expliquait Christopher Bretnall, directeur technique du National Theatre, l’an dernier à la BVE de Londres : « À l’ère du numérique, la propriété intellectuelle est d’une importance capitale. Si vous en perdez le contrôle, vous ne pouvez plus monétiser votre activité. »

Cette déclaration a pris tout son sens lors d’une table ronde du Digital Production Partnership (DPP) à laquelle j’ai assisté récemment. La propriété intellectuelle, sa gestion et les moyens d’en tirer des revenus étaient au centre des discussions.

Selon les directeurs des sociétés de production présents autour de la table, la propriété intellectuelle (les vidéos, le son et les fichiers image) est stockée, mais n’est pas indexée et tombe dans l’oubli. En ne permettant pas à ces vidéos d’être accessibles via une simple recherche, ni d’être utilisables ou téléchargeables, les sociétés de production perdent beaucoup de temps et d’argent à recréer la propriété intellectuelle qu’elles possèdent déjà, mais qu’elles sont incapables de retrouver.

Les heures, les jours et les semaines de vidéos créées par les sociétés de production deviennent des séquences d’archives. Ces dernières passant progressivement du format analogique sur bandes au format numérique, le volume des banques de données des sociétés de production ne cesse d’augmenter.

Le problème ? La vente de ces séquences d’archives pourrait générer des revenus importants, mais uniquement si l’on sait comment et où les trouver. Il y a 10 ans déjà, l’ACSIL (Association of Commercial Stock Image Licensors) estimait la valeur du marché des séquences d’archives à 282 millions de dollars.

La valeur des vidéos

Les contenus vidéo occupent une place de plus en plus importante dans nos vies. Publicité, production cinématographique, commerce ou marketing, la vidéo sera bientôt omniprésente. D’ailleurs, Cisco affirme que d’ici 2020, 75 % du trafic mobile sera composé de contenus vidéo et que d’ici 2 ans, 80 % du trafic en ligne mondial sera composé de contenus vidéo.

Cela signifie que les contenus vidéo ont une grande valeur. Or, les sociétés de production possèdent des décennies d’archives. Natalie Triebwasser, directrice de la production chez Quicksilver Media, déclarait lors de la table ronde : « Nous devons générer plus de profits avec nos contenus et nous devons le faire à partir d’une plateforme simple d’utilisation, efficace, et qui nous permette de redistribuer ce contenu sur d’autres plateformes rapidement et sans charges financières importantes. »

La solution ? Transférer le contenu vers le cloud.

Augmenter la capacité de stockage

« Nous avons récemment publié un rapport révélant que 75 % des sociétés de production créent actuellement ou souhaitent créer des contenus en ultra-haute définition (UHD) au cours des 12 prochains mois », explique Mark Harrison, directeur général du Digital Production Partnership.

Cela signifie qu’une quantité importante de fichiers très volumineux devra être stockée sur une plateforme capable non seulement de les conserver, mais également de les partager sans restriction de taille. « Les fournisseurs de services cloud qui proposent des fonctionnalités de stockage et de partage de fichiers volumineux vont devenir très utiles aux yeux des entreprises de médias dans un futur proche », poursuit Mark Harrison.

Réduire les coûts de la recherche

La valeur d’un produit chute considérablement si les coûts liés à sa recherche sont élevés. Les technologies cloud permettent de référencer, classer et éditer les contenus facilement. Par conséquent, rechercher un fichier devient à la fois simple et rapide.

Pour reprendre les termes de Mark Gardner, directeur des ventes chez Snell Advanced Media, lors de la BVE de Londres : « La règle d’or est de faire en sorte que les coûts liés à l’accessibilité des contenus ne soient pas supérieurs à la valeur des contenus eux-mêmes. »

Sécuriser les contenus

Alors que la valeur des séquences d’archives ne cesse d’augmenter, sécuriser ces contenus devient une priorité. Tout objet de valeur suscite généralement la convoitise. En s’associant avec un fournisseur de technologie cloud, les entreprises de médias peuvent s’assurer que leur propriété intellectuelle est stockée sur une plateforme sécurisée et protégée.

Faciliter l’accès pour générer plus de revenus

Les données vont devenir une véritable monnaie d’échange et les contenus vidéo étant destinés à être omniprésents, les sociétés de production ont la possibilité de générer de nouvelles sources de revenus à partir de leurs propres données, à savoir les séquences d’archives.

Actuellement, selon Keith Scholey, directeur de l’exploitation de Silverback, « posséder des contenus, pouvoir y accéder, savoir identifier ceux qui sont utiles et savoir comment y accéder sont des choses bien différentes. Si vous ne connaissez pas la valeur des contenus que vous possédez et si vous ne savez pas où les trouver, vous perdez de l’argent. »

Toutefois, pour que le temps passé et les efforts fournis en vaillent la peine, les contenus doivent pouvoir être facilement retrouvés, accessibles et téléchargeables, afin que les sociétés de production puissent les vendre au plus offrant et en tirer des revenus. Les technologies cloud proposent la solution la plus simple pour rendre les contenus plus accessibles et augmenter les profits qu’ils peuvent générer.

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