Témoignages — 31 mars 2017

Le rôle de Dropbox dans la campagne d’information sur Ebola

En 2014, Ebola, l’un des virus les plus virulents au monde, frappait l’Afrique de l’Ouest, causant de nombreuses morts et d’atroces souffrances qui ont révolté la communauté internationale.

Chaque soir, de nouvelles images diffusées à la télévision révélaient l’horreur vécue par les habitants de la zone touchée par l’épidémie.

Lorsque la fin de l’épidémie a été annoncée, nous nous sommes rendu compte que Dropbox contribuait largement à partager avec le reste du monde ces images prises en Afrique.

Nous avons interrogé Nick Garnett, le journaliste responsable de la transmission des films de cette catastrophe humaine via Dropbox. Voici son témoignage.

« En tant que journaliste, je devais révéler au monde entier ce qu’il se passait réellement dans les régions touchées, une réalité parfois effroyable, parfois pleine d’espoir.

Cependant, comme pour toutes les autres épidémies de ce terrible virus, nous nous sommes retrouvés face à un mur. En pénétrant dans une zone de soins avec les caméramans et l’équipement audiovisuel, nous risquions d’une part de contaminer notre matériel, et donc nos vies, et d’autre part, de détourner de sa mission pendant un temps le personnel sur le terrain.

En raison de ses nombreuses pièces et rainures, une caméra est impossible à décontaminer et aurait mobilisé une équipe entière, qu’il aurait alors fallu mettre sous surveillance.

Nous étions donc dans une impasse. Comment exposer au monde la réalité du terrain sans prendre de risque ?

J’ai rejoint l’équipe en tant qu’expert en journalisme mobile au moment où l’épidémie prenait de l’ampleur afin de trouver une solution à ce problème.

Mes deux priorités étaient d’éviter tout risque de contamination et de perturber le moins possible le travail du personnel soignant qui apportait une aide vitale aux habitants de la zone.

J’ai d’abord découvert que les appareils de petite taille et à la surface lisse tels que les tablettes pouvaient être décontaminés avec une solution d’eau de Javel concentrée. C’était un bon point de départ pour la création d’un kit de caméra portable. Avec un iPod touch, un mini trépied et un micro accroché à la chemise, nous disposions d’un matériel discret, facile à utiliser et sécurisé pour filmer.

Il fallait ensuite trouver un moyen de renvoyer nos enregistrements au Royaume-Uni sans l’intervention du personnel médical. C’est là que nous avons pensé à Dropbox.

Nous aurions pu utiliser d’autres solutions de transfert de fichiers basées dans le cloud, mais il nous fallait un outil vraiment très simple à utiliser. En configurant l’application iOS de manière à ce qu’elle transfère automatiquement la pellicule à chaque fois que la personne entrait dans une zone couverte par le Wi-Fi, nous pouvions transférer en arrière-plan tous les fichiers sans aucune manipulation supplémentaire.

Avant le départ pour l’Afrique des quelques médecins britanniques que nous avions choisis pour nous assister, nous avons équipé ces derniers, et j’ai créé une courte vidéo pour qu’ils puissent se familiariser avec notre kit. Le maître mot était la simplicité d’utilisation. Une médecin m’a demandé comment elle devait s’y prendre pour se filmer. Je lui ai répondu que c’était exactement comme un selfie, version vidéo. Tout est devenu beaucoup plus clair pour elle.

Nos recommandations étaient simples : agissez le plus naturellement possible, n’interrogez pas les patients, racontez-nous simplement, quand et là où vous le pouvez, ce que vous voyez et ce que vous ressentez. Nous souhaitions voir à travers leurs yeux et entendre à travers leurs oreilles. C’était un journal intime vidéo et non un moyen de transformer les médecins en reporters.

Le contenu que nous recevions était stupéfiant. Les médecins avaient totalement compris l’objectif du projet, et suivre leurs aventures au quotidien était tout simplement fascinant.

Le système fonctionnait du tonnerre. Dès que les médecins quittaient les zones contaminées, ils se rendaient au camp de base qui disposait d’une connectivité Wi-Fi. À la minute où ils franchissaient le seuil du camp, tout ce qu’ils avaient enregistré était automatiquement transféré vers Dropbox pendant qu’ils faisaient une pause, qu’ils reprenaient des forces ou qu’ils se reposaient, le tout sans leur demander aucun effort, ce qui a fait tout le succès de l’opération. Je ne voulais en aucun cas interférer dans leur travail ou dans leur temps de repos, d’aucune manière que ce soit. Je ne voulais même pas leur demander d’avoir à se connecter pour envoyer les fichiers manuellement. Tout cela, nous le devons au cloud.

Souvent, les producteurs m’appelaient lorsque les contenus tardaient un peu à être transmis le matin. Je leur promettais qu’ils arriveraient, et ils arrivaient en l’espace d’un instant. En quelques heures, les enregistrements étaient montés et diffusés.

J’ai pu constater à quel point le cloud pouvait être utile dans le secteur de la diffusion audiovisuelle, et pas uniquement au niveau international. J’ai du mal à croire que certains reporters parcourent encore régulièrement le pays pour récupérer des enregistrements vidéo, alors que le même système de transfert pourrait le faire pour eux. Les fonctionnalités d’intégration et de collaboration de Dropbox ont également révolutionné la manière dont nous montions et préparions les retransmissions. Nous pouvions collaborer avec les producteurs pour nous assurer que nous utilisions les mêmes pistes vidéo et audio pour la télévision et la radio, et ensuite créer ensemble une version différente à publier en ligne. Cela nous a permis de diffuser un contenu à la fois cohérent et fidèle à la réalité du terrain. Le temps où nous devions envoyer des fichiers aux quatre coins du monde semble désormais bien loin. C’est un véritable bond en avant.

Nos montages étaient diffusés sur Five Live Breakfast, Breakfast TV News, BBC Online et Five Live In Short, et retransmis dans tous les pays et régions couverts par la chaîne BBC. Rien n’aurait été possible sans la collaboration des différentes équipes. Pour moi, le succès de ce projet tient avant tout au fait que tout le monde a travaillé de concert à la réalisation d’un objectif commun.

Le cloud nous a donné accès au contenu dont nous avions besoin. Toute autre méthode pour obtenir ce contenu aurait été à la fois trop dangereuse et trop invasive. Le fait de tout filmer sous forme de journal intime a également permis de recueillir une image brute et fidèle à la réalité. Les témoignages que nous livraient les médecins étaient extrêmement personnels et sans faux-semblant, ce qui n’aurait pas été possible si un reporter avait été sur place. Les révélations d’une personne sont inévitablement quelque peu influencées par la présence d’un tiers, alors que le contenu que nous avons récupéré était ce que les médecins voulaient réellement partager avec nous. Ils racontaient tout simplement leur propre histoire à leur façon. »

 

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