La vision Dropbox du « Future of Work »

« Le travail, une activité d’avenir ! » Derrière la lapalissade, une réalité contrastée se dessine : si le monde du travail est porteur de nombreuses promesses pour les collaborateurs, ses contours seront demain bien différents de ceux que nous connaissons aujourd’hui : grands monolithes organisationnels, modes de contractualisation, fragmentation du temps de travail et de l’effort, répartition entre vie professionnelle et personnelle, pratiques collaboratives, etc. Nul doute que le travail de demain ébranlera un grand nombre de modèles en place depuis des décennies.

Simplifier la façon de travailler ensemble

Surmonter la frustration. Apporter confort, flexibilité et efficacité. Simplifier la façon de travailler ensemble. Voilà les messages clés qu’il faut retenir de l’intervention Dropbox lors de l’édition 2016 de la Journée de la Femme Digitale. Adoptant le point de vue du travailleur contemporain, Adrienne Gormley et Philippe Plichon ont partagé leur vision du travail de demain. Accompagnés sur la scène des Folies Bergères d’une dessinatrice, ils ont esquissé les contours d’une liberté créatrice reposant sur Dropbox et son expérience utilisateur innovante. Dans cet avenir proche, gagner en efficacité dans le travail, c’est gagner en bien-être tout court, pour les femmes comme pour les hommes. Cette intervention a initié une conversation toute la journée durant avec les participants. Ces derniers ont partagé avec nous leur propre vision du « Future of Work »*, des idées retranscrites elles aussi en dessin sur le stand Dropbox.

Le « Future of Work » vu par les participants

Plus de souplesse dans la relation employeur-employé

La Journée de la Femme Digitale a mis en lumière un besoin partagé pour plus d’agilité dans l’organisation du travail.

Côté entreprises, la perspective d’une plus grande souplesse dans la gestion des effectifs séduit de plus en plus. Une étude récente montre que 35 % de la population active actuelle est d’ores et déjà composée de non salariés. Corolaire impressionnant, 95 % des entreprises considèrent cette nouvelle main-d’œuvre comme un élément clé pour développer leur activité. En s’appuyant sur de nombreux outils de gestion des ressources humaines et des talents, nul doute qu’elles y parviendront.

Côté collaborateurs, la tendance est également à l’assouplissement des pratiques. La possibilité de travailler pour plusieurs employeurs, l’affranchissement de la hiérarchie, le télétravail et la liberté de travailler à toute heure allègent le poids que l’organisation fait souvent peser sur les épaules de chaque employé. Le mot d’ordre, c’est plus de flexibilité pour plus de bien-être au travail.

Enjeux technologiques

Dans l’ombre de ces transformations se cachent des enjeux technologiques importants. À l’heure du travail restructuré, comment relier les contributeurs entre eux ? Comment créer les conditions favorables à un échange productif entre les participants ? Comment favoriser une collaboration réellement efficace et éviter de perdre un temps précieux à résoudre des problèmes d’interface ?

Pour embrasser cette vision du Future of Work, les organisations ne peuvent pas se permettre de fournir des outils approximatifs aux collaborateurs, quels qu’ils soient. La culture d’entreprise, la sécurité et l’efficacité collective n’y survivraient pas. Intéressons-nous d’abord à l’aspect culturel. En 2016, impossible de passer à côté de la tendance des collaborateurs (internes ou externes) à apporter leurs propres terminaux, applications et services cloud au travail, voire à décider de leurs propres horaires.

Ensuite, en ce qui concerne la sécurité des données d’entreprise (directement liée à ces nouvelles pratiques, « Bring Your Own Device » et « Bring Your Own App » en tête), les organisations n’ont pas le choix : il faut garantir la sécurité de systèmes composites et étendus. Composites parce qu’il y aura toujours quelque part un collaborateur pour essayer un nouveau service cloud ; et étendus parce que les nouveaux modèles collaboratifs incluent clients et fournisseurs. À titre d’exemple, en France, 68 % des entreprises collaborent avec des prestataires externes¹, tels que des freelances. Ils sont déjà 2,5 millions et leur nombre ne cesse de croître. Ces chiffres se répercutent parmi les usages de Dropbox : en moyenne, chaque utilisateur Dropbox Business partage des informations avec sept collaborateurs externes à l’entreprise, un écosystème étendu qu’il faut intégrer au système.

Les entreprises responsables

Assurément, l’efficacité collective passe par la facilitation de ces pratiques, et non par un jeu de satisfaction partielle ou de report sine die. Nous avions déjà relaté ici pourquoi et comment il était possible de développer simplement et efficacement un véritable réseau collaboratif sur la base des utilisateurs Dropbox existants dans votre écosystème. L’efficacité collective passe certainement par une collaboration sans couture, un niveau d’interaction qui requiert de l’entreprise une attention particulière à l’égard des utilisateurs et de leurs choix.

Les collaborateurs veulent travailler où ils le souhaitent, quand ils le souhaitent. Ils veulent utiliser les outils de leur choix pour collaborer en interne ou avec l’extérieur. Ils veulent des outils simples et efficaces. Chez Dropbox, nous le savons bien : le succès même de Dropbox repose sur l’adoption et la satisfaction à grande échelle. Les utilisateurs sont nombreux à dire « oui » au Future of Work, mais ils y mettent (déjà) leurs conditions. Pas de doute, le bien-être technologique sera un indicateur clé du succès des entreprises.

À bien des égards, le Future of Work est déjà là. La nouvelle génération choisit déjà ses armes professionnelles. Il appartient aux entités concernées dans l’entreprise (DSI, RSSI, études, directions métiers) d’en prendre conscience et d’agir en conséquence.

*Future of Work : l’avenir du travail

(1) : Étude « Knowledge Workers » réalisée par TNS Global pour Dropbox en février 2015 auprès de 2 079 professionnels de l’information