Le cloud : la clé pour donner plus de flexibilité aux employés
Depuis son invention, la traditionnelle journée de travail de huit heures est restée pour l’essentiel inchangée jusqu’à aujourd’hui. Créée à l’ère de la révolution industrielle à la fin du 18e siècle, elle visait à optimiser la productivité des salariés travaillant dans les usines.
Des décennies plus tard, alors que des millions d’employés dans le monde restent cantonnés à ce mode de travail conventionnel, les entreprises commencent enfin, grâce au numérique et à la quatrième révolution industrielle, à remettre en question cette norme et à adopter des modes de travail plus modernes
Cette tendance s’observe dans de nombreuses entreprises, quels que soient leur taille ou leur secteur d’activité. Récemment, nous avons rencontré l’équipe d’Escape the City, une start-up qui aide les actifs à fuir la routine du bureau. Nous avons également discuté avec Jennifer Kyriakakis, vice-présidente du marketing chez MATRIXX Software, qui nous a expliqué que son entreprise avait créé un environnement qui réunissait le meilleur des deux mondes. Les employés sont autorisés à travailler de chez eux jusqu’à deux jours par semaine, de manière à trouver un juste équilibre entre les temps de rencontre au bureau (pour la collaboration, le brainstorming et la conception) et le « temps pour soi », qui est consacré à des activités exigeant plus de concentration, comme l’écriture, le codage et les tests.
Les entreprises du secteur marketing n’échappent pas à cette tendance. Nous avons demandé pourquoi à Lora Schellenberg, directrice marketing Europe chez General Assembly et cofondatrice de Circle, un organisme de soutien aux femmes qui cherchent à faire avancer leur carrière dans le secteur du numérique.
Lora Schellenberg a été le témoin direct de l’évolution du secteur marketing face aux demandes et aux attentes en matière de numérique. « En général, le marketing évolue vite et de façon significative. Ces cinq dernières années, les réseaux sociaux ont complètement modifié la manière de communiquer avec les clients. Autrefois à sens unique, la communication est devenue une véritable discussion qui a permis aux consommateurs de faire entendre leur voix.
D’après Lora Schellenberg, le numérique a amélioré non seulement les relations avec la clientèle, mais a aussi renforcé la relation employeur-employé et la culture d’entreprise. « Toutes les organisations veulent que leurs employés soient productifs, efficaces et satisfaits de leur travail. Les entreprises du secteur marketing se sont ainsi rendu compte que les technologies de la collaboration comme le cloud permettaient de rendre le travail plus flexible », constate-t-elle.
Fervente partisane de la flexibilité au travail, Lora Schellenberg estime que ce modèle est vital dans le monde du travail actuel. « La flexibilité est ancrée dans la culture de General Assembly. Nous n’avons pas d’horaires précis. Chaque collaborateur travaille de la manière qu’il estime la plus efficace et la plus productive. »
À ses yeux, le cloud joue un rôle essentiel dans l’instauration d’un mode de travail flexible. Grâce aux plateformes de collaboration comme Dropbox, qui permettent de stocker, de partager et de modifier des contenus, des organisations comme General Assembly font figure de pionnières en permettant à leurs employés d’accéder à leurs contenus à tout moment, n’importe où et sur n’importe quel appareil. « J’utilise fréquemment Dropbox. Aujourd’hui, la plupart de nos campagnes marketing se font sur les réseaux sociaux, ce qui implique de travailler avec un grand nombre d’images et de contenus. Nous stockons tous ces éléments dans Dropbox afin de pouvoir y accéder et de les partager facilement et rapidement », explique Lora Schellenberg. « J’ai aussi deux ordinateurs portables, l’un au travail et l’autre à la maison. C’est très pratique de pouvoir ouvrir une session sur l’un ou l’autre et d’accéder aux contenus de l’équipe. Je ne sauvegarde plus rien sur disque dur. »
D’après IDC, les dépenses mondiales en matière de services cloud pourraient doubler, passant de près de 70 milliards de dollars en 2015 à plus de 141 milliards de dollars à l’horizon 2019. Lora Schellenberg attribue cette croissance au rôle clé que joue le cloud dans le monde du travail de demain : « Le cloud évolue, et je suis prête à m’adapter aux nouveaux produits et services qui accompagneront cette évolution. Chez Circle, par exemple, nous parlons beaucoup de l’avenir du travail. Pour les femmes, la flexibilité est capitale. Dropbox, Slack et les nouveaux services sont essentiels, non seulement pour offrir aux employés une certaine flexibilité dans leur vie professionnelle au quotidien, mais aussi pour améliorer les workflows et renforcer la collaboration ».
Le conseil qu’elle donne aux entreprises marketing qui ne sont pas encore passées au cloud tient en un mot : « Foncez ». « Le cloud est indispensable dans l’environnement de travail actuel. Aujourd’hui, les employés veulent plus de flexibilité, et le cloud peut répondre à cette demande. Certaines entreprises peuvent avoir quelques inquiétudes, mais qu’elles se rassurent. Cela fait plus de six ans maintenant que j’utilise le cloud et je n’ai jamais rencontré aucun problème. »
Pour découvrir d’autres exemples d’utilisation du cloud par des équipes marketing, consultez notre série d’articles dédiée au marketing sur notre blog.